Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
La "Prière matinale" ou "Clin Dieu" est
un rendez-vous journalier de la Foi.
Un rendez-vous avec la grâce.
Prier c'est rester en contact avec Dieu, c'est lui faire confiance.
SEPTEMBRE 2024
Prière du matin
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 2024
" Tu es la Christ. Il fallait que le Fils de l'Hommme souffre beaucoup " (Mc 8, 27)
Méditation Père Emmanuel Pic
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Pour répondre à la question de Jésus, les idées ne manquent pas. Pour les uns, Jésus est un homme sage, pour d’autres un modèle de vie donnée aux autres, certains reconnaissent en lui le Fils de Dieu, le Messie… A chacun sa réponse, finalement, y compris chez celles et ceux qui se reconnaissent disciples du Christ mais qui, comme les premiers disciples finalement, ont bien du mal à parler d’une seule voix. Rien d’étonnant, finalement : pour le Christ comme pour chacun d’entre nous, qui peut prétendre dire en quelques mots le secret de la personne qu’il est ?
Jésus, tout le monde en a entendu parler et a son idée sur lui. Il interroge toujours, par sa vie, ses actes, son enseignement. Mais dire vraiment qui il est, c’est une autre affaire. Dans l’évangile, seul Pierre s’y risque, et il se fait aussitôt rappeler à l’ordre : Jésus défend vivement de parler de lui à personne.
En effet, aucune réponse, aussi juste théologiquement soit-elle, n’est vraie, si elle n’est pas complétée par l’annonce qui suit, de la bouche de Jésus lui-même : « Il faut que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les siens, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour (c’est-à-dire : à la fin des temps). »
Pour connaître Jésus, il nous faut bien sûr nous mettre à l’écoute de sa Parole, nous efforcer d’être fidèle à l’unique commandement de l’amour. Mais il faut aussi aller jusqu’au bout de sa vie, c’est-à-dire jusqu’à la souffrance et au don qu’il fait de sa propre vie au Père et à ceux qu’il aime. Cela suppose de le découvrir, non pas comme le Messie triomphant attendu par Pierre et ses compagnons, mais comme le serviteur souffrant qui donne sa vie pour ses amis.
Aller jusqu’au bout de la vie du Christ, ce n’est pas seulement savoir qu’elle passe par le rejet, la souffrance et la mort. C’est aussi partager cette part d’ombre de sa vie, la traverser avec lui. C’est à ce prix-là que l’on connaît vraiment Jésus : au-delà d’avoir des connaissance sur lui, il s’agit alors de le connaître comme une personne connaît une autre personne.
Dimanche 15 septembre 2024
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 16 SEPTEMBRE 2024
" Même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi" (Lc 7, 1)
Méditation Père Sébastien Antoni
Vraiment, cet homme Romain se distinguait : un envahisseur préoccupé de construire une synagogue, un officier touché par la souffrance de son esclave. Et comme c'est souvent le cas pour les âmes bienveillantes, c'est sa charité qui l'a guidé vers la voie de la foi. Sa première intention a été de présenter Jésus au malade. Puis, dans un deuxième temps, à l'approche de Jésus vers la demeure, le centurion se sent embarrassé par l'honneur que Jésus lui réserve. Il envoie donc des amis pour rencontrer Jésus et exprimer son embarras : "Nul besoin que tu te déplaces !" Un véritable combat intérieur anime cet homme : il désire voir Jésus et a besoin de son aide, mais il se sent indigne et, par respect, il se retire. Il fait appeler Jésus tout en maintenant une certaine distance, agissant comme si rencontrer le Sauveur ne pouvait se faire que par l'intermédiaire d'amis. Cependant, cette réserve issue de son humilité n'entrave ni la puissance de Jésus ni son amour. Le centurion le comprend, et il le croit de tout son cœur, allant jusqu'à le faire transmettre à Jésus par ses amis. Il honore la foi, précisément pour laisser à la foi toute sa grandeur et pour respecter l'humilité du centurion. Non seulement Jésus ne se dirige pas vers la maison, mais il ne prononce pas la parole attendue : il ne dit pas "La foi de cet homme a sauvé le garçon," car le centurion n'est pas là pour entendre lui-même le mot salvateur. Jésus cesse d'avancer ; il se tourne même vers la foule pour lui adresser ce qu'il aurait souhaité dire à cet homme : "Même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi !" En effet, quelle audace dans cette foi. Le centurion était convaincu que Jésus le reconnaîtrait. Le Seigneur a seulement besoin d'un mot, un mot créateur, pour guérir chacun que nous chérissons dans nos cœurs. Or, le malade, c'est également nous ; et l'Église, dans sa liturgie, inverse pour une fois les paroles de Jésus et nous fait exprimer pour nous-mêmes, à chaque Eucharistie, une affirmation de foi empreinte de douceur : "Dis seulement un mot et je serai rétabli !"
Lundi 16 septembre 2024
DIS SEULEMENT UNE PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 17 SEPTEMBRE 2024
" Jeune homme je te l'ordonne lève-toi " (Lc 7, 11)
Méditation Père Sébastien Antoni
Alors qu'elle s'approchait de l'entrée de la ville, le regard de Jésus est saisi et son regard oriente le nôtre : un cortège se dirigeait vers un lieu de sépulture, portant un défunt, l'unique fils d'une mère esseulée. Un grand nombre d'habitants de la ville l'accompagnait dans son chagrin. À la vue de cette scène, une immense compassion étreignit le Seigneur, et il lui adressa ces paroles apaisantes : "Nul besoin de verser des larmes." L'itinéraire funéraire se serait sans doute déroulé en silence. Certains tourments ne s'expriment pas par des mélodies, ne se transmettent pas par des discours. Le silence s'érige en teinte de certains désespoirs. Même les prières s'effacent, car là où l'espoir s'éteint, la confiance ne laisse pas même son ombre. C'est ce tourment que Jésus affronte dans le passage évangélique du jour. La veuve, qui a perdu son fils unique, symbolise la désolation totale de cette douleur : amputée de sa descendance, amputée de son union. Toutefois, Jésus ne demeure pas impassible. Il n'oppose pas de doctrines. Il n'offre pas d'explications pour atténuer son désarroi. Il lui adresse ces mots : "Point besoin de larmes." Il cherche à mettre un terme à sa peine. Le Christ est celui qui inscrit une fin à la douleur destinée à être perpétuelle. J'aimerais que cet extrait évangélique s'adresse particulièrement à ceux ayant perdu un être cher, à ceux ayant éprouvé la perte d'un enfant : votre affliction est temporaire. Cette réalité ne demeurera pas constante. Ce qui vous a été enlevé vous sera restitué. Les paroles de Jésus : "Jeune homme, je te le dis, lève-toi," résonnèrent. Le décédé se redressa et se mit à s'exprimer. Ainsi, il fut rendu à sa mère. Cette histoire parle à toute personne éprouvant la souffrance. Elle transcende le simple récit d'une femme ou d'une douleur. Toute existence est marquée par les actions relatées ici. Jésus qui remarque, qui fixe une limite, qui redonne. Posséder la foi, c'est se rappeler que toute vie terrestre trouve son accomplissement dans la vie éternelle. Et la vie éternelle consiste à réparer ce qui nous manque, à guérir ce qui nous fait souffrir. C'est une restitution d'une ampleur totalement inconcevable et irréversible de ce que nous chérissons. Cela peut sembler simplement réconfortant, mais cela réside au cœur même de l'Espérance.
Mardi 17 juillet 2024
PUISQUE LA VIE N'EST QU'UN PASSAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2024
" Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé
Nous avons chanté des lamentation et vous n'avez pas pleuré " (Lc 7, 31)
Méditation Père Sébastien Antoni
Notre monde et sans doute le monde d’hier aussi trouve son écho tragique dans le récit évangélique d'aujourd'hui : 'Nous avons joué de la flûte pour vous, et vous n'avez pas dansé ; nous avons chanté un chant de deuil, et vous n'avez pas pleuré !' En somme, le nœud central réside dans le défi de susciter un intérêt sincère chez les individus. Le ressenti d'indifférence, de torpeur, de mélancolie, et d'isolement est largement répandu. Il arrive en vieillissant que ce qui jadis éveillait notre allégresse ou provoquait notre affliction ne revêt plus d'importance. Une alternative se dessine, celle de l'indifférence. Le grand péril consiste précisément en ce désintérêt. Il émerge pour des raisons variées. Fréquemment, il se forge en une forme de défense, un moyen d'échapper à la douleur. Par moments, il découle d'une forme de paresse, d'une intention d'éviter toute implication. Ces eaux stagnantes, cette tiédeur, incarnent le territoire le plus dangereux où nous campons parfois. La joie peut trouver sa place, la douleur peut être appréhendée, mais comment mettre un terme à l'indifférence ? 'En effet, Jean le Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain ni ne buvant de vin, et vous dites : 'Il est possédé par un démon'. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs.' Or, la Sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants." Jésus choisit délibérément d'évoquer Jean le Baptiste et de se référencer lui-même, pour mettre en exergue deux perspectives fondamentalement différentes face à la réalité, et indique que lorsqu'une personne refuse de s'engager, elle cherche toujours à pointer du doigt ce qui ne va pas. Quand l'extrémisme et l'ascétisme prédominent, comme dans le cas de Jean le Baptiste, on l'accuse d'être sous l'emprise d'un démon. En revanche, lorsque l'ouverture et l'acceptation prévalent, à l'instar de Jésus, on le traite de populiste et de tolérant. Pourtant, la vérité est ailleurs : afin de se soustraire à toute implication, nous sommes prompts à rejeter la faute sur quelqu'un ou quelque chose. Ceux qui aspirent à s'engager, en revanche, ne cherchent pas les erreurs, mais se sentent investis de responsabilité.
Mercredi 18 septembre 2024
SEL DE LA TERRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 19 SEPTEMBRE 2024
" Ses péchés, ses nombreux péché sont pardonnés
puisqu'elle a montré beaucoup d'amour " (Lc 7, 36)
Méditation Père Bernard Devert
L’Evangile de ce jour est une invitation à laquelle Jésus répond ; Il attend aussi la nôtre et sans doute, ne manquera-t-il pas de nous dire, comme Il l’a exprimé à celui qui le reçoit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire ».
« Parle, Maître ».
Nous avons entendu le dialogue qui s’ensuit. Cette femme ne trouve pas grâce auprès de son hôte, la considérant comme une pécheresse. Ses gestes d’affection lui semblent déplacés par rapport à Jésus.
Jésus risque une parole à l’adresse de cette femme : « Tes péchés sont pardonnés ». Soudain, elle est celle qui est la plus pure de tous. Au lieu de se laisser habiter par une parole qui résonne dans le cœur, chacun se met dans son enfer à raisonner : qui est-il cet homme qui se permet une telle parole. Dieu seul peut pardonner.
Ce matin, je vous propose ces quelques mots qui me furent partagés dont j’ai gardé la mémoire : s’il t’est donné de voir l’image de toi-même, n’aie peur de ta blessure blême, car il te suffit d’offrir la vérité de toi-même pour recevoir la tendresse du Père.
Cette tendresse est là, merveilleusement offerte. Dieu, pour être infiniment prodigue, opère des prodiges, invitant ses enfants à pardonner comme Il pardonne. Ce « comme » traduit l’immensité de la confiance qui nous est faite et le respect que le Seigneur témoigne à chacun.
Simon, j’ai quelque chose à te dire. Tous, frères et sœurs de Simon, veut aussi de la même façon nous parler.
L’actualité nous a conduits ces dernières semaines à mieux connaître ces drames qui se passaient à Marseille de par cette économie souterraine des stupéfiants qui banalise le mal sans que cela stupéfie grand monde, d’où ce message de l’Archevêque, Jean-Marc Aveline, qui dit que rien ne sert de s’émerveiller devant la beauté de la nature si on ne sait pas s’indigner quand une vie humaine est bafouée.
Simon s’indignait que cette femme se mette au pied de Jésus, ne comprenant pas qu’elle puisse aimer et être aimée. Il la condamne, ne parvenant pas à voir dans cette femme ce qui est grand en elle. Alors, pour que plus personne ne puisse s’offusquer, le Seigneur ose la parole libérante et infiniment aimante du pardon.
Le par-don est le don plénier de l’amour.
L’heure est ce passage – là encore une pâque ‑ de la disgrâce à la grâce, de la morale à la mystique.
Simon était enfermé dans la loi, le permis et le défendu. Voici que le Seigneur le fait entrer dans un monde nouveau, celui où, par le don de l’amour, il fait du neuf avec le risque de l’étonnement, mais aussi celui de l’émerveillement.
Jésus vient nous dire ce matin : acceptes-tu de te laisser émerveiller pour consentir à être pardonné pour vivre de cette mystique, c’est-à-dire de cette grâce.
Péguy à ces mots si justes : « Tout commence en mystique et finit en politique ».
Les artistes savent que tout commence et finit par la mystique, cette grâce d’entreprendre ne peut se poursuivre que pour comprendre que c’est en remettant chaque jour l’ouvrage sur le métier, en commençant, recommençant, que s’éveille un jour la perfection de l’œuvre.
Seigneur, merci ce matin de nous parler, comme tu nous parles. Si tu ne supportes pas le péché, tu nous portes pour, chaque jour, nous en éloigner. Alors, oui, tout est grâce.
Jeudi 19 septembre 2024
TA PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2024
" Des femmes les accompagnaient
et les servaient en prenant sur leurs ressources" (Lc 8, 1)
Méditation Père Bernard Devert
Ce récit est habité par des éclats de tendresse que Jésus partage dans cette traversée des villages et des villes.
Souvenons du regard que Jésus porta sur Pierre, enfermé dans sa trahison et le désarroi de sa culpabilité.
L’inouï se produit, Pierre comprend qu’il est aimé, tout s’ouvre pour entrer dans le printemps d’une vie nouvelle.
Les mots sont sobres, ceux-là mêmes qu’il est possible de prononcer dans ce temps qui prépare une naissance. Quelle naissance, le règne de Dieu.
Un règne désarmé et désarmant ! Rien ne vient le protéger, sauf l’amour. Dieu prend tous les risques, jusqu’à consentir à ce que cette vie nouvelle soit rejetée, bafouée, par ceux qui n’en veulent surtout pas pour garder des avantages acquis de haute lutte, se révélant des possessions.
L’expression sera sans doute mal vue, mais reconnaissons que l’important est de voir ce qu’il faut, sans se payer de mots, changer en soi-même pour changer et faire changer.
Aimer, c’est consentir à ranger les armures.
Le Seigneur sait qu’il tombera, mais il sait aussi que si notre terre n’est pas ensemencée de cet amour, alors rien ne pourra naître.
Il faut nous y résoudre : approcher le Seigneur, c’est se mettre à distance des idées de puissance pour saisir que la fragilité, seule, est créatrice de la vie.
Là où il y a l’éloge de la fragilité, là s’opère l’éloge de cet Amour dont Dieu est l’unique Source.
Chemin faisant, le règne est annoncé ; les cyniques lèvent les épaules. D’autres doutent, et les pauvres de cœur se relèvent, d’abord étonnés, puis émerveillés de ce qu’ils entrevoient comme possible.
Christ fait transparaître le Père.
Ne nous étonnons pas de la réponse douloureuse de Jésus à Philippe : « tu n’as donc pas compris alors qu’il y a si longtemps que je suis avec vous, qui m'a vu a vu le Père ».
Jésus est venu non pas pour mettre en œuvre une machine de l’espoir, ni davantage séparer les uns des autres, Dieu ouvre l’infini d’une communion. Il n’est pas venu pour réparer, mais pour faire du neuf. Le Divin ne fabrique pas, il crée.
Les femmes en témoignent ; elles sont là, nommées avec un mot quant aux épreuves traversées, vouant à Jésus reconnaissance et fidélité.
Seul, le féminin sait reconnaître pour savoir faire naître. Ne serait-ce pas cette finesse de l’esprit et du cœur que le Seigneur vient éveiller.
Vendredi 20 septembre 2024
POURQUOI MON DIEU TANT DE PLEURS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2024
" Suis-moi. L'homme se leva et le suivi " (Mt 19, 9)
Méditation Père Sébastien Antoni
En ces jours-là, pendant que Jésus marchait, il repéra un homme du nom de Matthieu, assis à la guérite fiscale, et lui dit : "Viens avec moi." Sans hésiter, Matthieu se leva et se mit à le suivre. Ce passage de l'Évangile, c'est comme si c'était Matthieu lui-même qui nous le racontait. Oui, c'est ce même Matthieu, qui est devenu l'évangéliste saint Matthieu dont nous célébrons la fête aujourd'hui. Ce qui frappe ici, c'est la rapidité de l'événement. Après tout, Jésus n'utilise qu'un mot, un seul verbe : "Viens." Et remarquez bien, Matthieu ne répond même pas avec des mots, mais avec une action, une décision. Cela nous rappelle que la vraie foi ne se résume pas à des raisonnements compliqués ou à des convictions. Parfois, la foi se résume à un simple mot que Jésus prononce dans nos vies. C'est une parole décisive. C'est la parole que nous attendons depuis longtemps. Peut-être que Matthieu attendait depuis un moment que quelqu'un le sorte de sa situation, de la vie qu'il avait choisie mais qui ne lui apportait pas de bonheur. Peut-être que cette parole était déjà là, tapie au fond de ses pensées, et qu'elle l'a poussé à se lever. Il est essentiel de se souvenir que le test réel de notre foi ne dépend pas tant de combien nous avons compris, mais de combien nous avons décidé. Les croyants doivent prendre des décisions pour leur vie. Sans décisions, même les paroles de Jésus ne suffisent pas. Comme le souligne saint Augustin, "Dieu, qui nous a créés sans nous, ne nous sauve pas sans nous." C'est ainsi que Matthieu se lève de son poste de perception et commence ce que nous appelons aujourd'hui le "cheminement de disciple". Ce terme porte une signification profonde et décisive dans la vie d'une personne. Cela signifie avoir quelqu'un à suivre. Cela signifie avoir un cap, un chemin, un dessein. La foi, c'est quitter le hasard pour trouver un but. Et dans notre cas, ce but est une Personne : le Christ. Le Christ est notre destin, il est le nom unique de notre vocation, quelle qu'elle soit. C'est pourquoi toute vie a une valeur, mérite d'être vécue, vaut la peine de laisser derrière soi l'ancien soi.
Samedi 21 septembre 2024
ON NE VOIT BIEN QU'AVEC LE COEUR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 2024
"Le Fils de l'homme est livré.
Si quelqu'un veut-être le premier, qu'il soit le serviteur de tous." (Mc 9, 30)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Lorsque Jésus marche avec ses disciples, que ce soit vers Capharnaüm ou plus tard vers Emmaüs, il s’intéresse à leur conversation : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Voici qu’aujourd’hui ils discutaient pour savoir qui parmi eux était le plus grand. La bataille d’« ego » chez ceux qui exercent une responsabilité dans l’Église ne date pas d’hier ! Et Jésus nous rappelle avec force que, pour lui, « grandeur » rime avec « service ». Alors, et c’est une attitude tout à fait novatrice, voici qu’il place l’enfant au centre. Car, n’oublions pas, qu’à son époque, l’enfant ne disposait d’aucun statut social. Placer l’enfant au centre suppose que les adultes s’écartent un peu pour lui faire de la place. Reconnaître l’enfant dans ses droits nécessite toujours que l’adulte se retire un peu.
« Celui qui accueille un enfant en mon nom, c’est moi qu’il accueille. » Il ne dit pas un enfant de mes disciples, mais tout enfant. Voici donc que tout éducateur chrétien, qu’il soit parent, enseignant, éducateur, est invité à accueillir Christ en accueillant l’enfant, quel qu’il soit. Voilà pourquoi l’Église, dès ses origines, a accordé une telle importance à l’éducation, non pour offrir aux chrétiens le moyen d’effectuer une bonne action, mais parce que la relation éducative, pour reprendre les termes de Xavier Thévenot, possède une dimension sacramentelle. Accueillir Christ en accueillant l’enfant nécessite de fonder la relation éducative sur la trilogie constitutive de la démarche chrétienne, qui est celle du « croire, espérer, aimer ».
Éduquer, pour un chrétien, c’est
- croire en le jeune, c’est-à-dire lui faire confiance, à la manière dont Christ croit en lui ;
- espérer avec le jeune, en ne désespérant jamais de la situation, à la manière dont Christ espère avec lui ;
- l’aimer à la manière dont Christ l’aime, c’est-à-dire comme il est et non comme nous voudrions qu’il soit.
Puissions-nous aujourd’hui, dans notre monde qui a tendance à désespérer, manifester notre foi en la jeunesse !
Dimanche 22 septembre 2024
MA GRÂCE TE SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 23 SEPTEMBRE 2024
" On met la lampe sur le lampadaire
pour que ceux qui entrent voient la Lumière " (Lc 8, 16)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Quand on allume une lumière, le but n’est pas forcément de la voir mais de voir ce qu’elle éclaire. Et, souvent, si elle se voit de loin, c’est comme par inadvertance. Plutôt que : « j’ai vu la lumière », on dira alors : « j’ai vu de la lumière ». Je suis passé devant ton bureau cette nuit et j’ai vu de la lumière. Elle débordait de chez toi, comme si tu avais oublié de l’éteindre, de la lumière en trop alors que toi, il te suffisait d’un tout petit peu de lumière pour lire les quelques cm² de la page d’un livre.
Dans l’évangile, celle qui allume la lumière, c’est celle qui a perdu une pièce de monnaie. Peu lui importe la couleur de la flamme qu’elle a éveillée. Ce qui compte, c’est l’argent pour acheter le pain qui nourrira les siens. Mise sous un bol, cette flamme serait inutile. Elle la met là où elle est la plus efficace et elle regarde partout, sauf la source de lumière. Le but n’est donc pas tant de voir la lumière mais ce qu’elle éclaire.
“Prenez garde, dit Jésus, à la manière dont vous écoutez”. Peut-être à la manière dont ce que ce que vous entendez va éclairer le reste. Prenons garde à la manière dont cet évangile qui nous éclaire ce matin va donner couleur et sens à tout ce que nous allons trouver dans cette journée. Car qui sait si nous ne trouverons pas aujourd’hui dans la maison éclairée de l’intérieur une pièce, une perle, un trésor.
Seigneur, merci pour la clarté de l'évangile. Amen
Lundi 23 septembre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 24 SEPTEMBRE 2024
" Ma Mère et mes frères sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu,
et qui la mettent en pratique " (Lc 8, 19)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Ce court récit se situe juste après la parole entendue hier : :« Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit, Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour. » Voilà l’illustration de la mise en garde. La mère et les frères de Jésus veulent prendre une place particulière, alors que Jésus parle à la foule. Garder pour soi une relation qui est unique et qui nous semble alors donner des privilèges. Ces paroles ne nous rejoignent-elles pas, nous aussi lorsque nous nous situons comme des chrétiens de longue date, ou de premier rang par nos engagements, notre foi ? Comme si, naturellement, ceux et celles qui nous paraissent moins bien lotis devaient nous laisser la préséance. J’ai assisté, juste avant l’été, au baptême d’une jeune fille de 21, profondément handicapée. Le témoignage porté par son entourage en son nom a fait vivre à l’ensemble des participants un moment d’évangile comme jamais ils n’en avaient vécu, bien au-delà de tout discours. Leurs regards en ont été bouleversés, sur le monde, sur Jésus, sur eux-mêmes. Que savons-nous de la présence de Dieu en l’autre, en tout autre ? L’essentiel est de nous mettre chaque instant à l’écoute de sa parole, et de la mettre en pratique.
Mardi 24 septembre 2024
DIEU TU ES MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 25 SEPTEMBRE 2024
" Il les envoya roclamer le règne de Dieu et guérir les maladies " (Lc 9, 1)
Méditation Pasteur J.P. Sternberger
Du temps de Jésus, le geste de l’hospitalité, c’était de laver les pieds de qui entrait dans la maison. C’était une manière de souhaiter la bienvenue, de dire à qui avait peut-être longtemps marché qu’il était arrivé et pouvait se reposer. Et voilà que Jésus invente un nouveau geste : celui de l’inhospitalité. Non pas le geste qui refuse l’hospitalité au prochain, mais le geste de celle ou celui qui signifie à son prochain, qu’il lui a été inhospitalier. Face à l’inhospitalité, Jésus commande de secouer la poussière de ses souliers, rendant à la terre les traces qui auraient pu adhérer aux sandales du voyageur rejeté.
Et j’imagine les tas de poussière qu’on pourrait trouver devant nos maisons, nos villes, nos villages, tas de poussière résultant de ce que, à nos frontières, des milliers d'êtres humains auraient secoué la poussière de leurs souliers. Des tas de poussière en témoignage. Et sur les pieds de ceux qu'on a rejetés, l’absence de la poussière de nos maisons, de nos villes, de nos pays.
Poussière nous sommes. Nous le savons depuis le jardin d’Eden. Cette poussière dont se défait l’homme, la femme, l’enfant qu’on n’a su accueillir, cette poussière abandonnée au vent, c’est un peu de cette humanité première qu’on n’a pas su exprimer.
Qu’ils sont beaux, Seigneur, sur les montagnes, les pieds des porteurs de la bonne nouvelles, les pieds poussiéreux d’avoir parcouru la terre des humains. Amen
Mercredi 25 septembre 2024
JE VIENS VERS TOI LES MAINS OUVERTES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 26 SEPTEMBRE 2024
" Jean, je l'ai fait décapiter.
Mais qui est cet homme dont j'entends dire de telles choses ?" (Luc 9, 7)
Méditation Père Nicolas de Boccard
On dit que la peur est mauvaise conseillère…. Hérode veut voir Jésus, non pas dans une démarche de vérité et d’humilité, mais dans un calcul intéressé afin de museler celui qui risque de le gêner et lui faire de l’ombre. Il est curieux à l’égard de Jésus, non pas de sa personne, mais de l’influence qu’Il a sur le peuple et les prodiges qu’Il réalise. Hérode ne recherche pas la vérité sur Jésus, il a peur pour lui, et il a raison de le faire.
On sait la suite, il est mort en exil, banni de sa charge et de ses titres… De même que Pilate se détournera de la vérité en livrant Jésus ; de même qu’Hérode Antipas reniera le respect que lui inspirait Jean-le-Baptiste et le fit décapiter en raison de la séduction d’une femme.
Sans doute que cet épisode peut nous amener à nous poser la question : que ou qui cherchons-nous dans nos prières, nos questions ? : une réponse à nos interrogations ? ou une assurance de ce que nous savons déjà en évitant soigneusement de nous remettre en cause ? Cette question d’Hérode : « qui est cet homme dont j’entends tellement parler ? », doit totalement nous envahir, nous habiter, nous modeler. La foi n’est jamais un acquis. Elle demande d’être sans cesse questionnées, approfondie : « C’est ta face Seigneur que je cherche, ne me cache pas ton visage » (Ps 27, 8).
Jeudi 26 septembre 2024
DIEU TOUT PUISSANT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
" Tu es le Christ, le Messie de Dieu.
Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup " (Lc 9, 18)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Pour toi, qui suis-je ? Je ne sais pas si un de vos intimes vous a un jour poser cette question. Cela nécessite une relation profonde, une confiance inhabituelle aussi. C’est cette confiance dont témoigne la question de Jésus à ses disciples. Et Pierre entre dans cette intimité profonde. Il se risque. Contrairement à la foule qui cherche des figures du passé pour dire l’identité de Jésus, Pierre évoque une figure inconnue jusque-là, mais tant attendue : tu es celui que Dieu lui-même envoie, autrement dit le messie. Celui qui est dans l’intimité de Dieu et qui parle, agit en lieu et place de Dieu lui-même. Dans l’évangile de Matthieu, Jésus apprendra alors à Pierre à découvrir que cette parole lui a été inspiré par le Père lui-même. Mais immédiatement, Jésus demande le silence, et évoque son humiliation à venir. Est-ce une douche froide sur l’enthousiasme de Pierre ? Je ne pense pas. Nous pouvons l’entendre comme l’appel à prendre le temps de découvrir la portée de ce qui vient d’être dit par Pierre. Car ils ne sont pas au bout de leur découverte de cette identité de Christ, messie venant de la part de Dieu. Nous n’avons jamais fini de découvrir Jésus, comme nous n’avons jamais fini de découvrir ceux et celles qui nous sont proches, voir très proches. Jésus, apprends nous à répondre à cette question tout en restant ouverts à tout ce que nous avons encore à découvrir.
Vendredi 27 septembre 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2024
" Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes.
Les Les disciples avaient peur de l'interroger sur cette parole " (Lc 9, 43b)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Pourquoi cette peur des disciples d’interroger simplement Jésus ? Peut-être parce qu’ils ont entendu la tristesse profonde de Jésus dans l’épisode précédent. Les disciples, en l’absence de Jésus, Pierre, Jacques et Jean n’avaient pu guérir un enfant, amené par son père. Et Jésus s’était écrié, lorsqu’ils les avaient rejoints : « Génération mauvaise et sans foi. Combien de temps devrais-je encore vous supporter ? » Eux aussi faisaient partie de cette génération. Le texte parle d’ailleurs de ce voile qui les empêchait de comprendre. Cette peur d’interroger Jésus viendrait-elle d’une certaine honte ? Veulent-ils taire cette difficulté à entendre vraiment ce que Jésus vient de dire ? Et pourtant, la suite montre que Jésus n’est pas là pour les blâmer. Il prendra encore et encore le temps de leur parler pour que peu à peu, cette parole si inattendue, si choquante prenne sens. Alors, encourageons-nous à ne pas avoir peur de dire à Dieu, dans la prière, ou à tel ou telle frère ou sœur ce que nous ne comprenons pas. Il n’y a aucune honte à avoir. Et même, la foi c’est cette confiance qui fait s’approcher de Jésus pour lui dire sans peur ce que nous ne comprenons pas. Oui, c’est cela la véritable foi.
Samedi 28 septembre 2024
MARIE VOUS SAUREZ LUI DIRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2024
" Celui qui n'est pas contre nous est pour nous.
Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la " (Mc 9, 18)
Méditation Père Emmanuel Payen
Aujourd’hui, en ce dimanche, Jésus nous invite à avoir un cœur ouvert, un cœur qui aime tous les hommes ; un cœur vraiment catholique, c’est-à-dire un cœur ouvert à l’universel, un cœur sans frontière, sans limite, comme le sien.
Jésus est venu au milieu des hommes, non pas pour en sauver quelques- uns, mais pour ouvrir un chemin de salut pour tous les hommes, pour l’humanité entière.
Or il existe une tentation pour les disciples de Jésus, c’est de croire qu’ils sont les seuls véritables médiateurs du salut donné par Jésus Christ.
Les chrétiens n’ont pas le monopole de la charité, de la justice et de l’amour.
La subtile tentation que nous révèle Jésus aujourd’hui, c’est celle de se croire les seuls habilités à aimer et servir comme Jésus l’a fait.
C’est un complexe de jalousie qui ne supporte pas que d’autres fassent aussi bien, sinon mieux, que nous.
Cela fonctionne de manière cachée, parfois entre paroisses, entre communautés, entre Eglises, même parfois entre ceux et celles chargés de dénoncer les sectarismes ou les déviations.
Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, utilisent ton nom, Seigneur Jésus, pour attirer dans leur groupe toutes sortes de gens, pour cautionner une politique, pour valoriser une idéologie, ou pour critiquer ton Eglise.
Aide-nous à discerner en tout cela ce qui est appel authentique de l’Esprit ; mais écarte
de nous la tentation de nous croire les seuls dépositaires de ton message et de ta force rayonnante, Toi, le Sauveur de tous les hommes.
« Qui n’est pas contre nous, est pour nous » dit Jésus.
Dimanche 29 septembre 2024
MARIE TOUT LE MONDE VOUS AIME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 30 SEPTEMBRE 2024
" Le plus petit d'entre vous tous, c'est celui-là qui est grand " (Lc 9, 46)
Méditation Père Emmanuel Payen
Nous habitons un monde où règne la compétition : il faut être le premier…il faut être le plus fort, le plus intelligent, le plus influent, le premier dans les sondages, le plus beau, le plus performant.
A l’époque de Jésus, c’était déjà la même chose. Les disciples discutent pour savoir qui d’entre eux était le plus grand.
Jésus intervient et leur explique la logique de l’Evangile :
le plus grand, c’est le plus petit
Et Jésus « prit un enfant et le plaça à côté de lui » et leur dit « celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille moi » et même équivalemment mon Père, c’est-à-dire Dieu.
En christianisme, le plus grand est le plus petit.
L’exemple parfait, c’est Jésus lui-même. Lui qui est de condition divine, ne retient rien de ce qui l’égalait à Dieu, mais Il prit la condition d’esclave, Lui le Juste accepta la condamnation d’un criminel.
Jésus dénonce toute prétention à dominer les autres.
La vraie grandeur est celle du service par amour.
Le vrai disciple ne sera grand que s’il donne sa vie pour les autres.
Seigneur Jésus, Toi l’ami des petits et des pauvres, tu as voulu que les grands de ton Royaume soient les enfants et ceux qui leur ressemblent.
Rends-nous accueillant envers les tout-petits, les plus fragiles, les plus démunis.
Que nous soyons les défenseurs par amour des droits des enfants.
Seigneur rends-nous sensibles au message que les enfants nous donnent en ton nom, depuis que tu as fait d’eux nos modèles, Toi qui, pour partager notre faiblesse, T’es fait tout petit en donnant ta vie pour le Salut du monde.
Lundi 30 septembre 2024
VOUS ÉTIEZ LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 1er OCTOBRE 2024
" " (Mt 14, 13)
Mardi 1er octobre 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 02 OCTOBRE 2024
" Celui-ci est mon Fils bien aimé " (Mc 9, 2)
Mercredi 02 octobre 2024
COEUR IMMACULÉ MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 03 OCTOBRE 2024
" " (Mt 15, 21)
Jeudi 03 octobre2024
JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 04 OCTOBRE 2024
" " (Mt 16, 13)
Vendredi 04 septembre 2024
AVEC MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 05 OCTOBRE 2024
" " (Mt 25, 1-13)
Samedi 05 septembre 2024
VOUS ÉTIEZ-LÀ MARIE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 06 OCTOBRE 2024
" " (Jn 12, 24)
Dimanche 06 octobre 2024
MARIE RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 07 OCTOBRE 2024
" " (Mt 5, 27 )
Lundi 07 octobre 2024
PAR LE PAIN ET PAR LE VIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 08 OCTOBRE 2024
" " (Mt 17, 22 )
Mardi 08 octobre 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 09 OCTOBRE 2024
" " (Mt 18, 1-5, 26)
Mercredi 09 octobre 2024
JE VOUS SALUE MARIE, JE VOUS SALUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 10 OCTOBRE 2024
" " (Mt 18, 15)
Jeudi 10 octobre 2024
MAGNIFICAT !
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
VENDREDI 11 OCTOBRE 2024
" " (Lc 1, 39)
Vendredi 11 octobre 2024
MAGNIFICAT L'ÉTERNEL
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 12 OCTOBRE 2024
" " (Mt 19, 3)
Samedi 12 octobre 2024
DONN'MOI LA MAIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 13 OCTOBRE 2024
" " (Mt 6, 7)
Dimanche 13 octobre 2024
QUELQU'UN FRAPPE À MA PORTE MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 14 OCTOBRE 2024
" " (Jn 6, 51)
Lundi 14 octobre 2024
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 15 OCTOBRE 2024
" " (Mt 19, 16)
Mardi 15 octobre 2024
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 16 OCTBRE 2024
" " (Jn 6, 60)
Mercredi 16 octobre 2024
J'ESPÈRE EN TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 17 OCTOBRE 2024
" I " (Mt 19, 23)
Jeudi 17 octobre 2024
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 18 OCTOBRE 2024
" " (Mt 20, 1)
Vendredi 18 octobre 2024
JE VIENS VERS TOI LES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 19 OCTOBRE 2024
" " (Mt 22, 34)
Samedi 19 octobre 2024
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 20 OCTOBRE 2024
" " (Lc 1,26)
Dimanche 20 octobre 2024
SEIGNEUR À QUI IRIONS-NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 21 OCTOBRE 2024
" " (Lc 6, 11)
Dimanche 21 OCTOBRE 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 22 OCTOBRE 2024
" " (Lc 6, 12)
Lundi 22 octobre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 23 OCTOBRE 2024
" " (Lc 6, 20)
Mardi 23 octobre2024
IL A FRAPPÉ À MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 24 OCTOBRE 2024
" " (Lc 6, 27)
Mercredi 24 octobre 2024
VOUS NOTRE DAME DE LA PRIÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
Jeudi 25 octobre 2024
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 26 OCTOBRE 2024
" " (Lc 6, 39)
Vendredi 26 octobre 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 27 OCTOBRE 2024
"" (Jn 3, 13)
Samedi 27 octobre 2024
DIEU DE MISÉRICORDE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA