Ce SITE se veut être
un outil catéchétique, une démarche numérique de catéchèse pour rejoindre ceux
qui sont pressés, nomades ou accros au numérique.
C'est-à-dire rejoindre de plus en plus de chercheurs de Dieu et les accompagner dans leur quête spirituelle.
- CLIN DIEU -
PRIÈRE DU MATIN
La "Prière matinale" ou "Clin Dieu" est
un rendez-vous journalier de la Foi.
Un rendez-vous avec la grâce.
Prier c'est rester en contact avec Dieu, c'est lui faire confiance.
OCTOBRE 2024
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
LUNDI 07 OCTOBRE 2024
" Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils " (Mt 5, 27 )
Méditation Père François Lestang
Que faisais-tu, Marie de Nazareth, lorsque l’ange Gabriel est entré chez toi ? Etais-tu déjà à l’écoute ? Beaucoup de peintres de la Renaissance te représentent avec un livre entre les mains, pour signifier ta prière, qui précèderait ainsi ton oui, qui te préparerait à te déclarer la servante du Seigneur.
Peut-être étais tu plutôt en train de coudre, ou de broder, paisible et attentive, comme tant de femmes du Proche Orient, jusqu’à aujourd’hui, faisant apparaître peu à peu sur un tissu uni des motifs, des lettres, des paroles ; c’est ce que suppose le Protévangile de Jacques, qui précise que tu filais la pourpre véritable et l’écarlate
A moins, Marie, que tu n’aies été occupée à nettoyer ta maison pour qu’elle soit prête à accueillir ceux qui s’y présenteraient, ou encore que tu sois en train de pétrir la pâte à pain, comme ton ancêtre Sara lorsque les anges de Dieu rendirent visite à Abraham aux chênes de Mambré.
Dérangée dans ton œuvre, surprise par la salutation de Gabriel, tu as su, Marie, l’écouter, l’interroger, faire confiance à sa parole, tout risquer de ce qui faisait ta vie.
Et me voici, à mon tour, en ce samedi matin. Que vais-je faire ? Comment vais-je me laisser surprendre par ta parole, ô mon Dieu ? Aide-moi, je t’en prie, à faire ta volonté, pour que ton règne vienne en moi.
Lundi 07 octobre 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 08 OCTOBRE 2024
" Une femme nommée Marthe le reçu. Marie a choisi la meilleure part " (Mt 17, 22 )
Méditation Père François Lestang
Comment faire face à la « charge mentale » ? Cette notion, qui est désormais bien connue, indique l’ensemble des injonctions de gestion, d’organisation et de planification qui pèsent sur des personnes pour que la vie quotidienne soit vivable et que les besoins de chacun soient satisfaits. Or, comme on le sait, dans les familles de nos sociétés contemporaines, cette charge reste principalement portée par les femmes.
A lire notre évangile, on ferait bien de Marthe la sainte patronne de ces femmes ; c’est elle qui reçoit Jésus, mais aussi avec lui toutes celles et ceux qui le suivent. Elle s’occupe de tout, des « multiples occupations du service », et voit bien qu’elle n’y arrivera pas sans aide. Elle demande donc logiquement de l’aide ; mais comme souvent pour celles qui portent cette charge, l’aide lui est apparemment refusée.
Dans sa réponse, Jésus réoriente Marthe vers l’attitude de sa sœur, à savoir s’asseoir et écouter. Est-ce une provocation ? Ou est-ce précisément ce qui lui permettra de mieux porter sa responsabilité, puisque selon certains manuscrits, repris dans la bible latine, c’est dans sa maison que Marthe reçoit Jésus et ses disciples.
S’asseoir pour écouter Jésus, c’est, en petit, ce que le peuple d’Israël est appelé à vivre collectivement un jour par semaine, lors du sabbat, ce jour de cessation, ce jour de repos où l’on peut se consacrer à l’écoute familiale, à la prière et à l’étude.
M’asseoir pour écouter Jésus, c’est aujourd’hui pour moi, même brièvement, prendre le pari que m’arrêter pour Dieu me donnera lumière et force pour discerner le plus important dans toutes les injonctions, intérieures et extérieures, que je reçois.
Seigneur, tu connais ce qui m’agite et qui me pèse ; donne-moi simplement aujourd’hui de pouvoir m’asseoir auprès de toi, rien que cinq minutes, pour te dire mon souci, et recevoir de toi la lumière dont j’ai besoin pour porter la charge du quotidien.
Mardi 08 octobre 2024
VOUS ÊTES MA MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 09 OCTOBRE 2024
" Seigneur apprends nous à prier " (Mt 18, 1-5, 26)
Méditation Père François Lestang
Comment vous adressez-vous à Dieu, dans votre cœur ? Si vous l’appelez « Seigneur », vous reconnaissez son autorité, tant sur vous que sur le monde. Si vous l’appelez « Eternel », vous affirmez qu’il dépasse nos limitations temporelles, qu’il ne change pas. Si vous l’appelez « Tout Puissant », ne serait-ce pas pour dire à quel point il est tout autre que nous, simples humains, dans sa puissance ? Mais peut-être l’appelez-vous d’une autre manière : « rocher », « bouclier », « source vive », « esprit »… Il y a tant de manières de s’adresser à Dieu.
Mais quand Jésus veut enseigner à ses disciples comment prier, le nom qu’il choisit de leur proposer n’est aucun de tous ceux-là, mais seulement celui de Père. Avant lui, le prophète Isaïe s’était exclamé « c’est toi notre père ! Abraham ne nous connaît pas, Israël ne nous reconnaît pas. C’est toi, Seigneur, notre Père ; « notre-rédempteur-depuis-toujours », tel est ton nom » (Is 63,14 ).
Dire à Dieu « Père » c’est nous situer dans un rapport de type familial, en appelant à la responsabilité de celui qui nous a engendrés, ou qui nous a adoptés comme ses propres enfants, pour que nous ayons la vie au sein de son intimité.
Saint Paul écrit, dans sa lettre à l’église de Rome, que Dieu voulait que son Fils unique devait être le premier-né d’une multitude de frères, et qu’il leur a donné l’Esprit même de son Fils, pour qu’ils puissent l’appeler « Abba », comme Jésus.
Dire que Dieu est Père, c’est confesser que je compte pour lui, puisqu’il m’a choisi comme son enfant. Mais c’est aussi être sûr que je peux compter sur sa présence, son autorité, son intervention pour les besoins essentiels de ma vie. Alors, en frère de Jésus, je peux me confier à Dieu ce matin, avec ma reconnaissance et tous mes besoins, matériels et spirituels.
Mercredi 09 octobre 2024
NOTRE PÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 10 OCTOBRE 2024
" Demandez on vous donnera " (Lc 11, 5)
Méditation père Nicolas de Boccard
Ce magnifique évangile nous donne des clefs sur ce qu’est la prière, elle répond à la question des disciples qui, voyant Jésus prier, lui demande de leur apprendre à prier :
Notre prière s’inscrit dans celle de Jésus – avec Lui nous disons : « Notre Père » ; nous avons le même père que Jésus ;
Elle est tournée vers le Père, source et fin de toute chose, n’oublions jamais que nous allons vers le Père, par le Fils, dans l’Esprit, notre prière est trinitaire ;
Elle est action de grâce (les deux premières demandes : que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne) et intercession, requête pour nous (les trois dernières : le pain quotidien, le pardon, l’épreuve de la tentation) du Notre-Père ;
Elle est efficace, mais pas au sens où nous l’entendons, c’est-à-dire pas forcément dans le sens où nous le voulons ; mais dans celui de la volonté de Dieu. Dans le Notre-Père nous disons bien : « que ta volonté soit faite ». La prière nous aide à accueillir, à recevoir la volonté de Dieu. Jésus ne dit pas : « vous obtiendrez » à la demande insistante de frapper, chercher, demander, mais il répond par l’expression significative : « il vous sera donné ». La fin de l’évangile est parlante : Dieu ne donne pas un poisson en réponse à la demande explicite de celui qui en fait la demande, mais l’Esprit-Saint : « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! ».
N’oublions pas que la volonté de Dieu ce n’est pas d’abord de répondre à nos besoins, même les plus légitimes, mais la sainteté pour chacun de ses enfants. S’en remettre à un Dieu bon, dans l’abandon, la confiance et la persévérance – c’est là tout l’art de la prière. C’est Dieu la source, et nous l’oublions si souvent….
Jeudi 10 octobre 2024
MAGNIFICAT !
Paroles et musique : Jean Claude GIANADDA
VENDREDI 11 OCTOBRE 2024
" Si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons,
c'est donc que le règne de Dieu est venu jusqu'à vous " (Lc 11, 15)
Méditation Père François Lestang
Qu’est-ce que c’est que cette petite histoire qui conclut notre évangile ce matin ? Si le démon est parti, c’est bien que Jésus a été le plus fort, et qu’il l’a dépouillé ? Alors, de quoi s’agit-il ?
En écoutant cette mise en garde, je pense à bien des visages de frères et de sœurs qui avaient vécu une rencontre forte avec Dieu, qui avaient été libérés d’un poids, d’une dépendance, qui les empêchait de vivre, d’aimer. Mais, en parlant avec eux quelques temps plus tard, il n’y a plus de joie, ni de paix, mais un retour aux comportements d’avant, à l’esclavage du péché. Leur expérience d’un Dieu vainqueur du mal, n’était-ce alors qu’une illusion ? Pourquoi cela ne dure-t-il pas, pour certains ?
Pour moi, la clé spirituelle est dans ces petits mots qui désignent l’intérieur de la maison, c’est-à-dire de la personnalité : elle est « balayée et bien rangée ». Le sol est propre, et le mot grec pour dire « bien rangée », kekosmemenon, est de la même racine que le cosmos, bien ordonné, mais aussi que les cosmétiques, qui font une décoration.
On dirait que ces mots indiquent une disponibilité, et peut-être même une absence, comme un appartement témoin où personne ne vit. Où est celui à qui appartient la maison ? Où est Jésus, qui a remporté la victoire ?
Si nous sommes libérés, c’est que nous entrons dans le combat du quotidien. Une illusion serait de penser que Jésus, qui m’a libéré, va prendre ma place pour mener mon combat à ma place. Certes, il me donne la force, mais nul autre que moi ne peut mener la bataille, et elle est bien réelle.
La maison d’un disciple de Jésus, ce n’est pas un appartement témoin bien rangé, mais c’est un espace vivant, où l’on ne cesse de recevoir, tant des amis que des inconnus, et surtout où l’on parle de Jésus, pour apprendre toujours mieux comment ne pas entrer en tentation, alors même qu’elle peut nous assaillir. Mais nous avons les moyens de mener le combat, comme nous le rappelle la lettre aux Ephésiens : la vérité, la justice, le zèle pour l’évangile, la foi, et ce glaive de l’Esprit qu’est la parole de Dieu. Si notre maison est équipée de la sorte, nous tiendrons !
Vendredi 11 octobre 2024
UNE VOIX UN VISAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 12 OCTOBRE 2024
" Heureuse la mère qui t'a porté en elle !
Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu! " (Lc 11, 27)
Méditation Père François Lestang
« Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ». De qui Jésus parle-t-il ? Serait-ce de moi ? Et pourquoi pas ?
Bien sûr, dans l’évangile, la première qui a accueilli la parole, jusque dans sa chair, c’est bien Marie, la mère de Jésus. Lorsque l’ange Gabriel lui a annoncé qu’elle porterait en elle le fils de Dieu, elle a répondu « qu’il me soit fait selon ta parole ». A la Visitation, Elisabeth la proclame heureuse, car elle a « cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Après la naissance de Jésus et la visite des bergers, Marie « méditait tous ces événements ». Lorsque Jésus, âgé de douze ans, reste trois jours au Temple de Jérusalem, et qu’il revient ensuite avec Marie et Joseph à Jérusalem, sa mère « gardait dans son cœur tous ces événements ». Même si les mots grecs ne sont pas les mêmes que dans notre passage d’évangile, il n’y a pas de doute que Marie, dont on ne connaît pas la généalogie, est bien plus digne de louange pour son attitude de foi que pour sa grossesse et son allaitement de l’enfant Jésus.
Mais Jésus ouvre largement la proclamation de bonheur. Elle est peut-être tout d’abord destinée, en retour, à cette femme anonyme. Celle-ci a osé prendre la parole devant tous pour proclamer à quel point Jésus est exceptionnel. Elle a repris des mots qui évoquent la bénédiction du patriarche Jacob sur son fils Joseph, vers la fin du livre de la Genèse. Elle a entendu Jésus annoncer la parole de Dieu, et en fait l’éloge ; elle aussi est digne d’éloge.
Mais plus largement, c’est bien pour vous et moi aujourd’hui que Jésus ouvre le bonheur, à nous qui prenons le temps d’écouter la parole de Dieu et qui cherchons à la mettre en pratique dans nos vies, avec l’aide de Dieu, pour que son règne vienne.
Seigneur, sois béni pour ta Parole, qui donne la vie ; sois béni pour la réponse de Marie à ta parole, sois béni pour la réponse de cette femme anonyme, sois béni de m’avoir appelé ce matin à entendre ton appel au bonheur.
Samedi 12 octobre 2024
ET IL Y EUT UN SOIR
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 13 OCTOBRE 2024
" Vends ce que tu as et suis-moi " (Mc 10, 17)
Méditation Sœur Catherine de Coster
De la Bonne Nouvelle de l’Evangile, nous retenons trop souvent, les préceptes d’une loi à accomplir pour être de « bons chrétiens » ... et comme l’homme riche, il nous arrive d’être relativement satisfaits de nous-mêmes. Nous nous croyons arrivés à une certaine perfection, parce que nous respectons la loi ... et nous nous tenons dans une forme de jugement sur nous-mêmes et sur les autres... Et lorsque la Loi devient plus exigeante, nous nous désespérons d’y arriver … alors, comme l’homme de l’Evangile de ce jour, nous n’avons plus qu’à partir, la mine attristée.
Mais l’Evangile est une bonne nouvelle ! Il ne doit pas nous donner des mines défaites !
Jésus pose sur nous un autre regard que nous-mêmes, il n’est pas venu pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé !
« Il le regarda et l’aima ». Une seule petite phrase de ce récit qui en transforme tout le sens : Jésus nous regarde et nous aime, chacun, personnellement. Le premier et sans aucun mérite de notre part il pose son regard d’amour sur nous !
Tout commence donc par le regard de Jésus ... Laissons-nous toucher et retourner par ses yeux si bons posés sur nous. C’est parce qu’il nous regarde avec bienveillance et qu’il nous aime inconditionnellement, que nous pouvons ensuite entendre son appel : « va, vends et viens » ...
La relation avec Jésus est première dans ce récit. Avant tout précepte moral, son regard aimant nous inclut dans l’alliance, quelle que soit notre capacité à vivre la Loi.
Alors, la proposition de Jésus ne semble plus être « va, vends, viens et suis-moi », mais « viens, va et vends » ... Retournement de la source de notre effort ... non plus à partir de notre propre projet de perfection, mais à partir du don de l’amour inconditionnel qui nous est fait.
Laissons-nous regarder et aimer, et de ce regard, recevons la force de commencer à accomplir la loi et même plus que la loi, à vivre de l’Esprit, qui est bien plus grand, bien plus vivant, bien plus audacieux que la Loi.
Dimanche 13 octobre 2024
QUELQU'UN FRAPPE À MA PORTE MA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 14 OCTOBRE 2024
" À cette génération, il ne sera donné que le signe de Jonas " (Lc 11, 29 )
Méditation Monique Baujard
Pour comprendre le passage de l’Evangile selon Saint Luc que nous venons d’entendre, il faut savoir que quelques versets auparavant, Jésus a fait sortir un démon d’un homme muet. L’homme a retrouvé aussitôt l’usage de la parole et la foule s’est émerveillée. Mais certains restent incrédules et veulent mettre Jésus à l’épreuve. Ils réclament « un signe du ciel », c’est-à-dire un signe de Dieu. C’est contre ces personnes que Jésus réagit avec véhémence en affirmant que « cette génération est mauvaise ». Il rappelle alors deux exemples célèbres où la parole d’un homme inspiré de Dieu a été reçue. La parole de Jonas à Ninive avait provoqué la conversion immédiate de la population et la sagesse de Salomon avait été accueillie sans réserve par la reine de Saba. La présence de Jésus, qui offre bien plus que Jonas ou Salomon, aurait pu emporter l’adhésion de tous. Pourtant, elle ne suffit pas à convaincre tout le monde. Pourquoi Jésus, qui dans d’autres circonstances se montre patient avec ceux qui sont lents à croire, s’énerve-t-il ici contre ceux qui n’accueillent pas sa parole ? Probablement parce qu’il s’agit des pharisiens et des légistes qui ont une responsabilité particulière. Ce sont eux qui enseignent le peuple, qui le guident. Ils connaissent la loi et les prophètes sur le bout des doigts. Mais ils restent indifférents à la présence de Jésus, ils sont incapables d’y voir un signe de Dieu. Quelques versets plus loin, Jésus se lance dans une diatribe et les accuse de ne s’occuper que des aspects extérieurs de la religion et de charger les gens de fardeaux qu’ils ne touchent pas eux-mêmes. Pour les pharisiens et les légistes, seule compte la loi, la vie concrète des personnes est secondaire. Pour Jésus, ce qui compte c’est la dignité inaliénable de tout être humain qui est toujours aimé de Dieu. Alors il libère, remet debout et réinsère les personnes dans la communauté humaine. C’est cela, le signe de Dieu que, hier comme aujourd’hui, certains ont tant de mal à reconnaître.
Lundi 14 octobre 2024
EN TES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 15 OCTOBRE 2024
" Donnez plutôt en aumône ce que vous avez,
et alors tout sera pur pour vous " (Lc 11, 37)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Se laver les mains...une mesure d’hygiène on ne peut plus simple, n’est-ce pas ? Et Jésus ne
s’oppose pas aux pharisiens ici sur ce thème mais sur une vision rigoriste des règles de
comportement et des gestes à effectuer dans la vie quotidienne.
Dans sa tradition galiléenne les ablutions, c’est-à-dire plus qu’un simple lavage mais un geste
rituel accompagné de prières, sont recommandées après le repas mais pas avant [1]
. Les ablutions avant le repas étaient donc à l’époque de Jésus une coutume relative à la pureté qui n’avait pas force de loi pour tous.
En lui en faisant la remarque le pharisien de ce passage de l’évangile montre un certain
manque de connaissance en plus de sa recherche d’un rigorisme que Jésus va lui reprocher.
C'est que la préoccupation pour la pureté rituelle chez cet homme, le détourne de l’intégrité
morale selon Jésus qui se fait comprendre en utilisant l’image de la coupe et du plat qui ne
doivent pas seulement être propre à l’extérieur.
Ainsi la critique de Jésus nous encourage à nous demander à notre tour à quel point nous
sommes disponibles à la réflexion sur le plan moral, sur le plan éthique concernant nos
agissements, notre comportement avec les frères et sœurs, avec tout notre entourage et dans le monde. « Celui qui a fait l’extérieur nous demande Jésus, n’a-t-il pas aussi fait l’intérieur ? » Il s'agit de laisser entrer le Créateur dans notre intériorité, dans notre pensée
Il nous faut consacrer du temps et de l’attention à notre intériorité nous demande Jésus afin de s’appliquer sérieusement à la relation que nous avons avec Dieu. Il ne s’agit pas de faire
seulement des gestes ou des rituels mais aussi de les nourrir par une réflexion sur leur raison
d’être.
En effet, le risque, qui nous guette c’est de ne plus mettre en correspondance notre
comportement, notre extérieur, avec notre foi, notre relation à Dieu. Il serait faux de dire que nous sommes toujours pleinement conscients lorsque nous agissons. Parfois il s’agit d’habitude prises, parfois c’est le rituel qui nourrit notre foi dans les temps de doute ou de peur par exemple. Mais le risque demeure de déconnecter totalement l’intérieur et l’extérieur, notre pensée, notre foi et nos actes, nos comportements. Voilà pourquoi Jésus nous demande, par l’intermédiaire du pharisien de cette histoire « donnez plutôt en aumône tout ce que vous avez à l’intérieur et alors tout sera pur pour vous » car le Père attend, espère de nous une relation vivante et consciente. C’est notre cœur, notre conscience qu’Il nous réclame, voilà l’offrande que nous pouvons lui faire chaque jour pour que vive notre relation avec Dieu libérée des soucis d’apparence, de pureté rituelle ou cultuelle.
Mardi 15 octobre 2024
IL EST NOTRE LUMIÈRE EN NOTRE NUIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 16 OCTOBRE 2024
" Quel malheur pour vous, pharisiens!
Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous ! "
Méditation Pasteur Corinne Charriau
Nous continuons toujours dans ce chapitre 11 de Luc. Hier, nous avons entendu combien Jésus s’en prenait aux pharisiens, et dans l’extrait d’aujourd’hui, Jésus continue avec une série de malédictions qu’il adresse aux pharisiens.
Jésus les déclare « Malheureux » à trois reprises :
« Malheureux » parce qu’ils priorisent la dîme de biens consommables et négligent la justice et l’amour de Dieu. Ce qui est de l’ordre de la relation à Dieu est mis au large, à la marge.
« Malheureux » parce qu’ils aiment être en vue dans les synagogues et les places publiques. Ils sont centrés sur eux. Aimer se mettre en avant, c’est faire passer les autres derrière soi, au second plan. !
« Malheureux » parce qu’ils sont « comme des tombes ». La mort relève de l’impur. Ils ne sont pas purs comme ils le croient ! Jésus va très loin parce que ceux qui marchent sur eux n’ont pas conscience de marcher sur des tombes ! Autrement dit, les pharisiens entrainent les autres au péché.
C’est une accusation tellement forte, qu’un spécialiste de la loi réagit vivement « Maître, en parlant de la sorte, c’est nous aussi que tu insultes. ». Jésus s’en prend alors aux spécialistes de la loi, cette élite religieuse qui prescrit beaucoup de règles à observer. Ainsi, ils font peser sur les autres plein de rituels et de pratiques. Quant à eux, ils ne les assument pas eux-mêmes. Jésus dénonce cette incohérence entre le dire et le faire.
C’est un passage difficile car Jésus s’en prend à ses détracteurs mais nous pouvons aussi réfléchir à notre propre manière d’être en cohérence entre ce que nous disons et ce que nous faisons, entre ce que nous croyons et notre manière de la vivre, entre ce que nous croyons et les places que nous occupons, entre ce que nous croyons et les places que nous recherchons à occuper.
Mercredi 16 octobre 2024
J'ESPÈRE EN TOI MON DIEU
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 17 OCTOBRE 2024
" Cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie " (Lc 11, 47)
Méditation Pasteur Magalie Girard
Depuis trois jours aujourd'hui, le Synode des évêques de l'Eglise catholique occidentale se réuni à la Cité du Vatican. Cette assemblée arrive en conclusion d'un processus synodal qui a
commencé en 2021 dans les églises locales. C'est la première fois depuis Vatican II qu'un
synode «décentralisé» est célébré. Précisément lors de la cérémonie de commémoration du
50e anniversaire de l'institution du synode, en octobre 2015, le Pape François avait exprimé son désir d'un parcours commun «laïcs, pasteurs, évêque de Rome». Synode, cela signifie
effectivement cheminer ensemble.
Or, c'est précisément sur cette absence de "synodalité" pourrait-on dire que Jésus critiques
scribes et pharisiens c'est-à-dire les plus avancés dans la connaissance de la Loi et des
Ecritures.
Il leur reproche de ne pas "cheminer avec" les autres, de s'approprier les connaissances
liturgiques, théologiques, juridiques. Ils ont dit-il "enlevé les clés de la connaissance" et en plus ils s'opposent à ceux qui la recherche.
Il ne s'agit donc pas pour les scribes et les pharisiens, les savants et les pratiquants zélés de
l'époque de s'auto justifier en honorant ceux que leur ancêtres n'ont pas reconnu. C'est de cette génération que parle Jésus cela veut dire que c'est de maintenant, c'est d'aujourd'hui qu'il est question.
Or pour Jésus le monopole de certains dans la connaissance des Ecritures et de la Loi au
détriment du chemin que d'autres peuvent entamer, est une violence exercée envers la Parole de Dieu. Il la mets même en parallèle avec les violences à l'encontre des prophètes. Et il souligne la responsabilité de cette génération c'est-à-dire de ceux à qui s'adressent maintenant ses paroles.
Mon église est elle aussi engagée dans un processus synodale qui l'interroge sur sa mission.
Avec l'église catholique elle est interpellée par l'évangile d'aujourd'hui sur le partage des
connaissances qu'elles permettent et sur l'accompagnement qu'elles offrent à ceux ou celles qui se mettent en route. Nos églises, quelle que soit leur tradition, reçoivent ce questionnement sur leur capacité à donner envie de connaître Dieu, de connaître sa parole. Ces paroles de Jésus nous font réfléchir à notre tour sur notre envie de partager la connaissance et donc aussi les conséquences de celle-ci sur la vie des chrétiens. Car cheminer ensemble avec le Christ, faire route avec lui oblige à avancer, à changer donc... au moins de perspective!
Jeudi 17 octobre 2024
DIEU SEUL SUFFIT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
VENDREDI 18 OCTOBRE 2024
" La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux " (Lc 10, 1-9)
Méditation Père Emmanuel Pic
Lorsque Jésus envoie ses disciples en mission, il ne les envoie pas à l’aveuglette. Il y a bien sûr de l’inconnu dans toute mission, mais les disciples que nous sommes sont munis de conseils, et même de consignes, qui vont nous permettre d’aborder cette mission dans les meilleurs conditions : ne pas partir tout seul mais à deux ; le but est de préparer la venue du Seigneur (au cas où nous serions tentés de mettre en avant une initiative humaine) ; on doit s’encombrer du moins de bagages possibles pour s’abandonner vraiment à la Providence ; il faut éviter de perdre du temps en bavardages en cours de route.
Arrêtons-nous quelques instants sur les deux dernières instructions : ne pas passer de maison en maison, et guérir les malades.
Annoncer la Bonne Nouvelle et préparer les chemins du Seigneur, ce n’est pas faire du porte-à-porte : « Restez dans la maison où vous serez accueillis », dit Jésus. Peut-être sommes-nous surpris de cette consigne, en cette époque où nous sommes habitués à être interpellés dans la rue par toutes sortes de gens, voire démarchés jusque chez nous par l’intermédiaire du téléphone. A ces contacts éphémères, Jésus préfère les relations durables. Le premier témoignage, la première annonce de l’Evangile, c’est le rayonnement de la vie communautaire et de l’amour fraternel. C’est là-dessus que s’installe la crédibilité de tout discours de foi.
Annoncer la Bonne Nouvelle, ce n’est pas qu’une question de paroles, mais plutôt une question d’actes : « Guérissez les malades, et dites aux habitants que le Royaume de Dieu est tout proche de vous. » Le Royaume n’est pas loin de nous, il est même tout près et il faut ouvrir les yeux pour le voir se manifester. C’est l’instauration de relations nouvelles, d’un nouveau mode de vie, qui passe par la guérison des malades, et d’une manière plus générale par tout ce qui concerne la lutte contre le mal sous toutes ses formes. Ce nouveau monde commence dès maintenant, au plus près de nous, et notre tâche de disciples est de le manifester.
Vendredi 18 octobre 2024
JE VIENS VERS TOI LES MAINS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 19 OCTOBRE 2024
" L'Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu'il faudra dire " (Lc 12, 8)
Méditation Pasteur Corinne Charriau
L’enjeu de ce début du chapitre douze est celui de la parole des chrétiens, parole qui s’oppose à l’hypocrisie dès le début du chapitre douze, et ici dans la suite de ce chapitre une parole qui va proclamer l’Evangile et se frayer un chemin jusque dans la difficulté et se risquer.
Jésus invite ses disciples à tenir bon dans le témoignage, à ne pas céder à l’inquiétude et à rester dans la confiance. Ils ne sont pas seuls, l’Esprit de Dieu les enseignera pour témoigner. C’est le partenariat de Dieu dans la mission. Justement par rapport à L’Esprit saint, Jésus prononce cette parole très tranchée : « Le pardon est accordé à quiconque parle contre le Fils de l’homme mais à celui qui blasphème contre l’Esprit saint, il ne lui sera pas pardonné. ». Ce n’est pas évident de comprendre ce que cela signifie.
Parmi toutes les compréhensions possibles, je vous propose de retenir celle-ci : ce partenaire qu’est l’Esprit Saint est incontournable car par l’Esprit Saint c’est la manière-même dont Dieu nous rejoints et agit aujourd’hui. Du coup blasphémer contre l’Esprit saint, cela reviendrait à refuser la présence de Dieu, refuser le don de l’Esprit, refuser ce qu’il nous communique de la part de Dieu. Ce serait se couper de Dieu. Luc a aussi rédigé le Livre des Actes dans lequel Dieu agit par son Esprit et la parole du témoignage se répand et croît. La mission au cœur du monde est bien celle de Dieu.
C’est Dieu qui nous invite dans sa mission, et l’Esprit Saint nous aidera et inspirera notre témoignage au cœur du monde. Ce que dit Jésus est bien réel et concret, le témoignage ne sera pas toujours facile. Dans la difficulté, l’esprit saint aidera les disciples et les enseignera. Et pour nous aussi, ce n’est pas toujours faciles. L’enjeu est d’avoir conscience que c’est Dieu qui nous appelle dans sa mission et de nous ouvrir à sa présence par son Esprit. Ainsi, il nous inspirera pour partager autour de nous, quand cela se présente au fil de notre quotidien, la parole que nous avons reçue de Lui et qui nous fait vivre.
Samedi 19 octobre 2024
AIMONS-NOUS LES UNS LES AUTRES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 20 OCTOBRE 2024
" Le Fils de l'homme est venu donner sa vie
en rançon pour la multitude " (Mc 10, 42)
Méditation Père Michel Quesnel
Pour la troisième fois, Jésus vient d’annoncer aux Douze que sa vie terrestre allait se terminer de façon tragique ; sa résurrection le troisième jour avait fait partie de l’annonce, mais c’était un message beaucoup plus vague. La demande de Jacques et Jean, les fils de Zébédée, est donc particulièrement incongrue : les meilleures places dans le Royaume futur, rien que cela !
Avec un humour subtil, l’évangéliste mentionnera bien deux personnes qui seront à la droite et à la gauche de Jésus, plus loin dans le récit. C’est au chapitre 15, verset 27 : « Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. » C’est là, la droite et la gauche du Christ, une situation que Jésus évoque par des images : une coupe pleine d’un liquide d’amertume, qu’il faut boire ; un baptême, c’est-à-dire une immersion, une noyade, et une sensation insupportable d’étouffement. Ce ne sont ni des parties de plaisir ni des situations enviables.
Les dix autres ont entendu. Ils s’indignent, et ils comprennent qu’eux aussi, le même sort les attend. Tous, sauf Jean, mourront martyrs.
Le martyre n’est pas la voie de tous les chrétiens, certes ; et il n’est aucunement à rechercher. Mais ce qui concerne tous les responsables, c’est une forme d’esclavage : se faire esclave des autres, se faire esclave de Jésus. L’apôtre Paul revendiquait cette place avec force. Ainsi commence l’épître aux Romains : « Paul, esclave du Christ Jésus, appelé à être apôtre. »
Comment ? Etre esclave, à une époque où chacun revendique sa liberté ? Oui, d’abord esclave de Jésus, le meilleur des maîtres ; et totalement à la disposition de ses frères. C’est cela le programme évangélique.
Dimanche 20 octobre 2024
MARIE TENDRESSE DANS NOS VIES
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 21 OCTOBRE 2024
" Ce que tu auras accumulé qui l'zaura ? " " (Lc 12, 13)
Méditation Père Michel Quesnel
Cette page d’évangile n’est pas sans rapport avec celle d’hier. Le dialogue entre Jésus et l’homme qui lui demande de convaincre son frère de partager avec lui leur héritage montre qu’il nous arrive de demander dans la prière des avantages illégitimes. Dieu ne s’intéresse pas à l’argent. Jésus n’a aucune envie de favoriser des bonus financiers. L’homme est renvoyé dans ses buts.
La parabole qui suit montre le danger des richesses. Posséder de grands biens rassure. L’homme riche que Jésus met en scène avait déjà beaucoup amassé. Comme ses biens avaient beaucoup rapporté, il en avait maintenant trop.
Que faire quand nous possédons trop ? La meilleure chose est de partager avec ceux qui sont en manque. Mais l’homme en question ne pense aucunement au partage. La masse de ses biens était déjà grosse. Elle est devenue trop grosse. Sa seule perspective est de construire des contenants plus grands pour y faire tenir un contenu devenu trop important. Etre assis sur un tas d’or, cela peut sembler rassurant.
Mais c’est une illusion. Ce que nous aurons amassé en ce monde ne nous appartiendra plus dans l’au-delà. « Les linceuls n’ont pas de poches », dit un proverbe populaire.
Il y a cependant d’autres richesses, celles que Jésus appelle « être riche en vue de Dieu ». A nous de les faire prospérer, et d’aider nos frères à en faire autant. Dans un livre consacré à l’abbé Pierre, l’auteur invite ses lecteurs à (je cite) « faciliter la respiration de ceux qui suffoquent, et enrayer le ronronnement de la satisfaction ».
Aide-nous, Seigneur, à en tirer parti : ne soyons pas des satisfaits qui ronronnent. Et facilitons également la respiration de ceux qui suffoquent.
Lundi 21 OCTOBRE 2024
DANS LE CIEL NOUS AVONS UNE MÈRE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 22 OCTOBRE 2024
" Heureux les serviteurs que le maître,
à son arrivée " (Lc 12, 35)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
« Restez en tenue de service … » Telle est l’injonction de Jésus rapportée dans cet extrait d’Évangile que nous venons d’entendre. La première mission confiée par Jésus à ses disciples, quel que soit leur rôle ou leur fonction, c’est de se mettre au service de ses frères. Tel est en particulier le premier rôle du prêtre : se mettre au service de la communauté auprès de laquelle il est envoyé. Le mot « ministère » étymologiquement signifie « fonction de service » ; le mot « minister » en latin signifie le serviteur, le domestique. Il fait bon le rappeler à tous nos ministres… Je pense à ces serviteurs de l’État que sont les membres de notre gouvernement … mais je pense aussi à tous les ministres ordonnés dans notre Église : diacres, prêtres, évêques … Leur fonction première est de servir. Il est fort dommageable pour notre Église que certains parfois aient tendance à l’oublier. Et il est bon que le synode des évêques actuellement réuni à Rome autour du pape puisse le rappeler : une Eglise faite non pas pour être servie, mais pour servir. Rappelons que la double initiale S.S. que l’on accole à notre pape ne signifie pas, comme trop souvent on le croit, « Sa Sainteté », mais signifie « Serviteur des Serviteurs ».
C’est ainsi que, pour ma part, je conçois mon rôle de prêtre-éducateur : être au service de tous les jeunes confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance ou la Protection Judiciaire de la Jeunesse à nos institutions du réseau « Don Bosco Action Sociale » que je coordonne, en fidélité à Don Bosco qui initia ce réseau, en se mettant au service des jeunes désœuvrés qui peuplaient à son époque les faubourgs de Turin.
On me demande souvent « Qu’est-ce qu’être chrétien ? » La réponse est inépuisable. Mais j’aimerais répondre, à la lumière de l’Évangile que nous venons d’entendre, c’est d’abord « être un serviteur ». Et Jésus nous rappelle combien le bonheur est promis aux serviteurs « Heureux sont-ils ? » Puissions-nous, au cours de cette journée, goûter à nouveau le bonheur de servir !
Mardi 22 octobre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 23 OCTOBRE 2024
" À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup " (Lc 12, 39)
Méditation Père Michel Quesnel
Comme souvent dans les évangiles, Pierre pose des questions qui conduisent Jésus à préciser sa pensée. Jésus avait invité ses auditeurs à être vigilants, à se tenir prêts pour le retour du maître qui pouvait se produire à tout moment. Pierre se sent concerné et demande si c’est aussi pour ses disciples que Jésus parle.
En donnant la réponse de Jésus, Luc l’appelle « le Seigneur ». Il veut dire par là que Jésus ne répond pas seulement à Pierre mais aux personnes qui auront des responsabilités dans l’Eglise, à toute époque.
Et sa réponse est une question : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé ? » Les disciples et les responsables ecclésiaux ne sont pas de simples serviteurs ou de simples esclaves. Ce sont des personnes à qui le Seigneur a confié des responsabilités. Ils ont charge de faire vivre d’autres personnes. Et s’ils exercent mal cette charge, ils seront punis d’autant plus sévèrement qu’on leur a fait davantage confiance.
Plus l’on a reçu, plus le Seigneur attend de nous en retour. Lorsque, plus loin dans l’évangile, Jésus prononcera la parabole des mines, il sera dans la même logique : celui a reçu dix mines doit en rendre dix de plus ; celui qui a reçu cinq mines doit en rendre cinq de plus.
Comme le remarquait François Bovon, un grand bibliste protestant, la bienveillance divine à notre égard, loin d’éliminer l’exigence, la fait redoubler. On n’est pas dans la logique du « qui aime bien châtie bien », mais le Dieu amour se fait une haute image de l’être aimé, et il ne souhaite pas être déçu.
Efforçons-nous de ne pas trop décevoir Dieu. Nous réfugier derrière sa miséricorde et son pardon pour vivre n’importe comment n’est pas digne de nous.
Merccredi 23 octobre2024
JE M'ABANDONNE À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 24 OCTOBRE 2024
" Pensez-vous que je sois venu mettre l apix sur terre?
Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division " (Lc 12, 49)
Méditation Père Michel Quesnel
La plupart d’entre nous avons expérimenté le fait que, au cours d’une réunion de famille, c’est souvent quand on parle de politique ou de religion que les échanges prennent un tour violent. Les passions prennent le dessus. La raison n’a plus sa place. Pour la religion, Jésus l’avait annoncé. Le texte de Luc parle de « division », mais Matthieu, moins pudique, parle de « glaive » : un instrument qui tranche dans le vif.
On est loin du messie pacifique annoncé par plusieurs prophètes, et chanté par les anges après leur apparition aux bergers : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’il aime » (Lc 2, 14). Non : on a l’impression que toutes les images utilisées par Jésus sont violentes. Mais est-ce le cas ?
Le feu, ce peut être le feu du jugement, qui purifie les métaux précieux et réduit en cendres ce qui n’a pas de consistance. Mais c’est aussi l’ardeur de la Bonne Nouvelle qui se répand et qui sera confiée aux disciples le jour de la Pentecôte.
Le baptême, ce peut être la plongée sous la surface de l’eau et l’asphyxie qui conduit à la mort. Mais c’est aussi la sortie de l’eau et l’émergence dans une vie nouvelle.
Jésus a hâte que tout cela advienne, et cela conduit à faire une autre lecture des divisions qui se produisent dans une famille à propos de sa personne. Il est vrai que les questions religieuses divisent souvent. Mais, devant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, chacun est invité à faire en lui la vérité. Si j’y adhère, je dois m’y engager pleinement. Si je n’y adhère pas et si elle me répugne, je dois pouvoir dire pourquoi.
Aide-nous, Seigneur Jésus, à ne pas nous dérober aux questions essentielles que tu poses.
Jeudi 24 octobre 2024
JE SUIVRAI MON ÉTOILE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
vendredi 25 OCTOBRE 2024
" Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel,
mais ce moment-ci, pourquoi savez-vous l'ionterpréter ?" (Lc 12, 54)
Méditation Père Jean-Marie Petitclerc
Nous voici donc appelés ce matin à déployer, dans le domaine de la lecture des signes des temps, la même attention que celle que nous accordons aux prévisions météorologiques (qui encadrent chaque soir le journal télévisé de 20h) .
Alors, permettez-moi de revenir ce matin sur les émeutes du début de l’été qui ont secoué notre pays. Au-delà de l’effet de sidération provoqué par la soudaineté et la violence incontrôlables de ces évènements, il est important, une fois une apparente paix sociale revenue, d’en prendre la mesure et de de tenter d’en comprendre le sens, afin d’élaborer des pistes d’action permettant d’éviter que la situation s’enflamme à nouveau.
Méfions-nous des solutions simplistes. Certains parlent de la création de 2 000 postes de policiers supplémentaires et de l’ouverture par département d’un centre éducatif fermé dont la capacité tourne autour d’une dizaine de jeunes. Sachant que la géographie de la politique de la ville dénombre un millier de quartiers qualifiés de sensibles, à qui peut-on faire croire que l’affectation de deux policiers supplémentaires et l’enfermement d’un jeune par quartier changerait quoi que ce soit à la nature du problème posé.
Non, il s’agit de prendre le temps de mesurer ce problème dans toutes ses dimensions, celle liée au fonctionnement de la famille (déresponsabilisation parentale), de l’école (absence de perspectives pour bon nombre de jeunes), de la société (ghettoïsation de certains quartiers, difficultés d’intégration de la jeunesse issue de l’immigration, faiblesse du tissu associatif).
Puissions-nous aujourd’hui nous intéresser à cette recherche, afin d’éviter que les jeunes de ces quartiers nous redisent : « C’est seulement quand ça brûle qu’on s’intéresse à nous ! »
Nous voici invités par Jésus à interpréter les moments que nous vivons. N’est-ce pas là une tâche accomplie par le synode des évêques ? Et puissions-nous aujourd’hui faire nôtre cette tâche !
Vendredi 25 octobre 2024
MON DIEU MON ÂME A SOIF DE TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 26 OCTOBRE 2024
" Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même " (Lc 13, 1-9)
Méditation Père Michel Quesnel
Jésus est ferme : il n’y a pas de rapport entre la façon dont nous vivons et les événements que nous subissons. On peut être un saint et être victime de nombreux malheurs ; déjà, dans l’Ancien testament, Job en avait fait l’expérience. On peut être une crapule à qui tout réussit.
Jésus exprime cette conviction à l’occasion d’une information qu’on lui rapporte. Le cruel Pilate avait fait massacrer des Galiléens qui offraient des sacrifices. Jésus réagit, et affirme que les victimes n’ont pas été punies par le ciel. Cela va à l’encontre de l’impression que l’on peut retirer à la lecture des livres prophétiques de la Bible : Israël étant infidèle à l’alliance, Dieu promet de le punir ; n’en tirons pas pour conséquence que tous les malheurs seraient des châtiments divins.
De peur de ne pas être compris, Jésus évoque spontanément un fait divers. Une tour s’est écroulée dans le village de Siloé, au sud-est de Jérusalem, dix-huit personnes sont mortes sous les décombres. Elles non plus n’étaient pas plus pécheresses que les Galiléens massacrés par Pilate.
Le propos de Jésus est cependant subtil : si ces malheurs ne sont pas des châtiments, ce sont des avertissements. Ils rappellent que, si nous provoquons le malheur des autres, nous pouvons nous-mêmes en être victimes.
Et que penser de la parabole du figuier qui termine cette page d’évangile ? Là, on a bien l’impression que Dieu peut supprimer des vies stériles. Il est patient, mais pas indéfiniment.
Nous sommes ici plongés au cœur d’un mystère. L’abbé Pierre écrivait : « Pour moi, l’unique mystère qui reste une interrogation de toute ma vie, c’est l’énigme de ce qu’on appelle le mal. » Gardons ouvertes les questions.
Samedi 26 octobre 2024
L'AMOUR EST PLUS FORT
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 27 OCTOBRE 2024
" Rabbouni, que je retrouve la vue ! " (Mc 10, 46b)
Méditation Pasteur Nicole Fabre
Fils de David : c’est la première fois, dans l’évangile de Marc, que ce titre est donné à Jésus. Ce n’est vraiment pas banal ! Et c’est un autre fils, le fils de Timée – Bar-Timée - qui nomme ainsi Jésus. Là encore : c’est la première fois qu’un aveugle se voit nommé dans cet évangile. Face à cette reconnaissance profonde qui nait entre ces deux hommes, ces deux fils, il y a la cécité de ceux et celles qui entourent Jésus. Ce n’est qu’un aveugle parmi d’autre, et Jésus ne peut pas prendre de son temps pour s’en inquiéter ; Il monte à Jérusalem, et ce qui l’attend est pour le moins incertain.
La première guérison de ce récit va être celle des personnes qui entourent Jésus : quand ils constatent que celui-ci a entendu le cri de Bartimée et leur demande de l’appeler, ils changent du tout au tout. Non seulement ils ne l’empêchent plus de crier, mais ils rajoutent ce petit mot : confiance ! Ils commencent à percevoir que la rencontre entre Jésus et lui est importante. Et de fait, la reconnaissance entre Jésus et cet homme continue : que veux-tu que je fasse pour toi ? La réponse donne à entendre en profondeur le terme de voir : il s’agit de la capacité physique de voir, mais aussi, au-delà, da sa perception profonde de qui est Jésus. Et en effet, sa guérison suscite sa mise en route à la suite de Jésus, sur le chemin qui mène Jésus à Jérusalem. L’évangile a souligné à plusieurs reprise la difficulté des disciples à saisir ce que Jésus leur annonce concernant l’étape de Jérusalem. Lui, le fils de Timée, ne craint pas de suivre cet autre fils dans la dernière étape de son ministère, la dernière étape de l’offrande de sa vie : dans cette dernière étape, tous ceux et celles qui le souhaitent peuvent retrouver véritablement la vue, découvrir le visage d’un Dieu qui aime le monde et qui se livre pour le guérir.
Dimanche 27 octobre 2024
LA VIE CONTINUE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 28 OCTOBRE 2024
" Il en choisit douze auquels il donna le nom d'Apôtres " (Luc 6, 12)
Méditation Père Nicolas de Boccard
Nous fêtons Saint Simon et Saint Jude, et comme pour les fêtes des autres apôtres, nous retrouvons l’appel des premiers disciples
Il est beau de voir que la vocation des apôtres est portée par la prière de Jésus : « il passa la nuit à prier Dieu » - nous dit l’évangile. Nous tous, nous sommes portés par la prière de Jésus et chacun de nous a une vocation spécifique – à laquelle nous sommes libres de répondre.
La vocation – dans ce passage, est immédiatement liée à la mission. Jésus nous prédestine pour une mission particulière. Pour les disciples de l’évangile, c’est d’être associés à ses œuvres de miséricorde.
En redescendant de la montagne, ils sont – tout comme nous, appelés à être à leur tour acteur de l’œuvre de salut que Jésus va leur confier. L’Église est faite pour la mission, c’est son ADN, la raison de son existence. Lorsqu’elle se regarde, se compare, et oublie ce pourquoi elle est faite – elle déprime. L’Église dans les pays de jeune chrétienté est vivante, joyeuse, attractive car elle sait que sa vocation n’est pas de se « tâter le poul » mais d’annoncer le Christ !
C’est désormais toute l’humanité qui est appelé à recevoir la miséricorde de Dieu et à la faire connaître à son tour. Apôtres de la miséricorde, à la suite de Simon et de Jude : quelle belle mission nous est confiée !
Dimanche 15 septembre 2024
TOUTE MA FORCE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 29 OCTOBRE 2024
" La graine a poussé, elle est dvenue un arbre" (Lc 13, 18)
Méditation Sœur Catherine de Coster
Le Royaume est déjà là, comme la graine qui porte en elle l’espérance de l’arbre et le levain qui porte en lui la puissance de la montée de la pâte.
Le Royaume des cieux n’est pas un trésor à gagner et à garder au creux de nos mains fermées. Il est toujours chemin de dépossession et de transformation, mouvement et croissance, traversée de l’enfouissement dans la mort au surgissement de la vie.
Notre monde est en feu. Nous faisons chacun l’expérience de la violence, de la mort et de l’exclusion qui semblent l’emporter sur le Royaume ... Et pourtant, c’est au cœur de ce monde que nous avons à accueillir le Royaume.
Puisons dans les profondeurs de notre espérance, pour poser de simples gestes humains ! Croyons en la force des petits actes : désaltérer celui qui a soif d’eau et d’amitié, poser un regard qui assure à l’humilié sa dignité d’homme, tendre la main à celui que personne ne veut pour frère, ... Oui, cette main tendue, ce regard qui relève, la parole qui encourage, changent le monde ! En eux, le Royaume est déjà là, comme la graine ou le levain enfouis qui mûrissent. Ne le voyez-vous pas ?
Nous ne sommes pas maîtres du fruit que nos gestes porteront : l’un sème, l’autre moissonne (Jn 4, 37). Mais, croyons que l’Esprit Saint s’infiltre par les petits actes que nous offrons à notre humanité ! Que nous dormions ou que nous nous levions, jour et nuit, la semence germe et pousse, nous ne savons comment (Mc 4, 27). Alors, aujourd’hui, ne passons à côté d’aucune occasion de ces petits gestes.
Mardi 29 octobre 2024
LE GOÊLAND
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 30 OCTOBRE 2024
" On viendre de l'Orient et de l'Occident ,
prendre place au festin dans le royaume de Dieu " (Lc 13, 22)
Méditation Père Nicolas de Boccard
L’entrée dans le Royaume ne dépend pas d’un passeport, d’un visa, d’un passe sanitaire ou d’une autorisation particulière. Il ne suffit pas d’avoir tous les tampons sur son passeport de chrétien : être baptisé, avoir fait sa première communion, sa profession de foi et sa confirmation et même avoir participé à la messe – avoir coché toutes les cases. Ce n’est pas ce que Dieu regarde en premier. Au fond, cette question d’école n’intéresse pas Jésus. Ce n’est pas notre appartenance qui lui importe mais notre comportement actuel.
Si nous argumentons : « Nous sommes allés à la messe - nous avons mangé et bu en ta présence… » Jésus pourra nous répondre comme dans cet évangile : « Je ne sais pas d’où vous êtes », ce qui signifie : je ne vous reconnais pas. Ce que Dieu regarde, ce qui nous permettra d’entrer dans le Royaume, c’est uniquement notre charité en acte : le bien que nous avons pu faire sur terre par amour de Dieu et de nos frères. La grâce de Dieu ne peut pas être un vernis qui nous colore, mais un ferment qui transforme notre pâte humaine.
A de nombreuses reprises, les disciples ont demandé à Jésus ce qu’il fallait faire pour entrer dans le Royaume, ce que Jésus compare dans cet évangile à passer par la porte étroite. De nombreux passages résonnent alors en nous : « J’étais nu et vous m’avez habillé, j’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’étais malade et vous êtes venus me visiter … ». Le salut n’est pas automatique, il passe par la conversion et la mise en œuvre de cette Bonne Nouvelle. Ce n’est pas que peu sont appelés, bien au contraire, mais hélas que peu répondent à cet appel.
Ce qui comptera au ciel, disait Thérèse de l’Enfant Jésus, c’est l’amour, et uniquement l’amour. C’est sur cet amour que nous serons jugés dignes ou pas d’entrer dans le Royaume.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers.
Mardi 29 octobre 2024
QUELQU'UN FRAPPE À LA PORTE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 31 OCTOBRE 2024
" Il ne convient pas qu'un prophète périsse en dehors de Jérusalem" (Lc 11, 31)
Méditation Père Nicolas de Boccard
L’apostrophe de Jésus sur Jérusalem raisonne encore en nous. La ville de la paix va devenir le lieu d’expiation du prophète par excellence : le Christ et celle de son martyre. Elle reste témoin du meurtre du prophète Jésus par ses frères.
L’histoire continue : le meurtre des envoyés divins dont se rend sans cesse coupable cette ville s’oppose aux efforts de Jésus. Il voulait y rassembler ses enfants dispersés. Et elle continue encore : la ville de la paix ; la « toute sainte » comme l’appelle les musulmans, est devenue la ville de toutes les tensions de notre monde.
Comment se fait-il que la ville appelée à être un phare pour toutes les nations, est devenue au contraire le lieu de luttes où se cristallisent toutes les tensions et les oppositions. Celle qui devait montrer l’exemple, témoigner de la souveraineté de Dieu sur l’humanité, ne témoigne bien souvent que des divisions en son sein. Et au lieu du rassemblement, elle est le lieu des divisions et du jugement.
Sans doute, elle est à l’image du combat qu’il y a en chacun de nous et que saint Augustin résumait ainsi :
« il faut faire un choix entre l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, ou de l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ». Le jugement auquel chacun de nous sera soumis n’est pas l’effet de l’arbitraire de Dieu, mais la conséquence d’une résistance irréductible à l’offre de la grâce.
C’est ainsi que le jugement de Dieu s’établit : « Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! ». Paroles prophétiques qu’il nous faut entendre !
Jeudi 31 octobre 2024
DIS SEULEMENT UNE PAROLE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
NOVEMBRE 2024
Suggestion "Prière du matin"
- Commencer par un beau " Signe de croix "
- Lire la phrase d'Évangile du jour (écrite en rouge)
- Méditation (Proposée)
- Chant (Proposé)
Terminer par :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
VENDREDI 1er NOVEMBRE 2024
" " (Lc 10, 1)
Vendredi 1er novembre 2024
JÉSUS SUR MON CHEMIN
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
SAMEDI 02 NOVEMBRE 2024
" " (Lc 10, 1)
Samedi 02 novembre 2024
JE M'EN REMERTS À TOI
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
DIMANCHE 03 NOVEMBRE 2024
" " (Mt 18, 1)
Dimanche 03 novembre 2024
C'ÉTAIT UN SI BEAU POÈME
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
LUNDI 04 NOVEMBRE 2024
" " (Lc 10, 13)
Lundi 04 novembre 2024
TIENS MA LAMPE ALLUMÉE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MARDI 05 NOVEMBRE 2024
" " (Mt 25, 1-13)
Mardi 05 novembre 2024
PAIN DU VOYAGE
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
MERCREDI 06 NOVEMBRE 2024
" " (Mt 25, 1-13)
Mercredi 06 novembre 2024
TOUT HOMME EST JÉSUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA
JEUDI 07 NOVEMBRE 2024
" " (Jn 12, 24)
Jeudi 07 novembre 2024
MARIE RESTE AVEC NOUS
Paroles et musique : Jean-Claude GIANADDA